L’étiopathie – Soigner sans médicaments – Franck Napier

L’étiopathie, Soigner sans médicaments

La réédition de l’ouvrage de Franck Napier « L’étiopathie, Soigner sans médicaments » est l’occasion de découvrir ou redécouvrir cet exemple de vulgarisation scientifique. En utilisant un vocabulaire précis et accessible, l’auteur permet à tous une compréhension de la pratique des étiopathes.
 
Préface par Pierre Ebrard, Président de l’association pour le droit à la santé :’
 » L’étiopathie ? J’aurais plutôt tendance à la mettre dans le grand sacs des médecines douces, ou parallèle, ou illusoires, comme vous voulez.
C’était il y a quatre ans. Franck Napier, l’auteur de ce livre dont je suis heureux de signer aujourd’hui la préface, étalait ses préjugés dans le cabinet d’un étiopathe. Journaliste scientifique, il enquêtait pour une revue médicale sur ce qu’il appelait les « exercices illégaux de la médecine » et les « reliquats du naturalisme soixante-huitard ». L’étiopathe en question ne s’en laissait pas conter, et voici le dialogue qui s’ensuivit :
– Vous vous présentez scientifique. Avez vous au moins étudié l’étiopathie avant de formuler un jugement aussi critique ?
– Si je viens vous voir, c’est précisément pour me renseigner.
– C’est un bon point, certes, mais vous avez contre l’étiopathie des préjugés en béton armé avant même d’avoir enquêté,  ce qui montre que vous n’êtes pas aussi impartial que vous le prétendez. À l’inverse, et si vous avez la patience ou l’honnêteté de poursuivre vous investigations, vous verrez que la démarche des étiopathes est tout aussi scientifique, sinon plus, que celle de la seule « médecine » que vous reconnaissez comme valide.
– Je demande à voir.
– Ce sera rapide. Pour commencer, moi qui ne vous connais pas, je peux déjà vous dire que vous souffrez du dos, et vous êtes gêné de ne plus pouvoir sauter en parachute.
– C’est bien ce que je pensais : vous jouez au mage et au devin, ce qui n’a que peu de rapport avec la médecine, non ?
– Encore une fois, suspendez votre jugement quelques instants avant de parler. Ce que je vous ai dit est vrai, oui ou non ?
– C’est exact, mais je ne vois pas en quoi cela concerne mon enquête sur la médecine.
– Vous ne le voyez pas, parce que vous n’êtes pas un véritable scientifique. Moi, j’observe. Je sais que vous êtes parachutisme par votre carrure et, accessoirement, je l’avoue par l’insigne que vous portez au revers de votre veste. Je sais que vous ne pouvez plus sauter, parce que vous avez à l’évidence un problème lombaire. Il m’a suffit de voir votre raideur quand vous êtes rentre, et la gène que vous éprouvez quand vous êtes assis. Non seulement je pourrais vous dire ou se situe exactement le problème de dos dont vous souffrez, mais je souhaiterais aussi le résoudre pour vous convaincre. Dans une semaine, vous pourrez reprendre le parachute.
Promesse tenue. Et Franck Nappier, entre deux sauts, s’intéressa tant à l’étiopathie qu’il écrivit le présent ouvrage.

Si je me suis permis d’évoquer cette première rencontre de mon ami Franck Napier avec l’étiopathie, telle qu’il me l’a lui même racontée, c’est qu’elle est exemplaire des préjugés que rencontre la médecine mécaniste, aussi bien dans les milieu scientifiques et la presse médicale qu’auprès d’un public « septique ». Pascal affirmait ne croire « que les histoires dont les témoins se feraient égorger ». Cela ne me semble pas indispensable, et je ne me laisserai pas égorger pour faire croire à l’étiopathie. Les milliers de malades qui, chaque année, entre en clopinant chez ces praticiens et en sorte valides sont une preuve suffisante de leur savoir-faire. Et personne n’est efficace par hasard : il faut, au départ, une analyse, une méthode. Les méthodes et les mode de raisonnement auxquelles ont recours les autres sciences, qu’il s’agisse de la biologie, des mathématiques de la physique, sont tout aussi utilisés en étiopathie, parce qu’il n’existe pas deux cent façon de poser un problème et de le résoudre. Lorsqu’un étiopathe soigne une hépatite ou un zona, lorsqu’il stoppe des crises inflammatoires chroniques de l’appendicite, il ne le fait ni par l’autosuggestion ni par magie. Il part une analyse précise du cas ; il est efficace parce que son analyse est bonne et que sa méthode est bonne. Tout cela semble simple, élémentaire. Mais le rappel de quelques vérités élémentaires reste toujours utile face aux méprises et aux préjugés dont l’étiopathie est victime.

Je ne chercherais pas, ici, à justifier l’étiopathie, qui n’en a nul besoin, ni à conduire une plaidoirie larmoyante, parce que je n’en ai ni la mentalité ni le complexe du minoritaire craintif ou refoulé. L’étiopathie partie des sciences médicales : voilà une donnée de fait. Ses praticiens, formés en six ans d’études, supportent facilement la comparaison avec les praticiens d’autres sciences médicales enseignées dans les universités. Certains médecins venant des facultés sont ensuite passés par l’étiopathie. Beaucoup d’étiopathes de sont pas médecins. Les seconds sont aussi méthodiques que les premiers, aussi rigoureux, aussi scientifiques. Et donc aussi efficaces.
J’ajouterai que les étiopathes ont, par leur statut, une obligation d’efficacité. Leurs consultations ne sont pas remboursées par la sacro sainte Sécurité Sociale. Les malades qui viennent les voir veulent des résultats rapides et définitifs, et ils ont raison. Ils sont parfois dirigés vers la médecine classique parce que les manipulations ne remplacent ni les antibiotiques lorsqu’ils sont nécessaires ni la chirurgie lorsqu’elle est indispensable. L’étiopathe connaît bien son domaine d’intervention, et donc ses limites. C’est un praticien lucide et responsable qui agit en conséquence. Tout cela est clair. Et les praticiens, qui comprennent fort bien ce langage, sont tout aussi clairement informés. Ce qui n’est pas le cas, loin de là, dans les cabinets médicaux.

Les préjugés sont parfois tenaces chez ceux qui ne connaissent pas la médecine mécaniste, Et c’est la raison pour laquelle je pense que ce livre de Franck Napier rendra beaucoup de services. Le public qui cultive la liberté de l’esprit saura, en le lisant, ce que font les praticiens manipulateurs, pourquoi, comment. Il comprendra qu’il en va, finalement, de l’étiopathie comme de l’automobile. Le moyen le plus sûr, Le plus simple, le plus rapide, le plus souple et le plus efficace pour se rendre du village d’Albert (Nord) À celui de Villé (Bas Rhin) s’appelle une automobile en bon état de marche. De la même manière, la méthode la culture, la plus économique la plus rapide pour guérir les affections décrites dans ce livre s’appelle l’étiopathie; Et ses praticiens, les étiopathes, sont les mécaniciens du corps humain.
Alors, bien sûr, certains le refusent a priori. Mais que faire? Il est inutile de se frapper la tête contre les murs qui le construisent dans leur esprit. Il est simplement dommage que ces maçons idéologiques soient nés trop vieux dans un monde finalement beaucoup trop jeune pour eux. Que les autres lisent se livre : ils ne pourront que sans porter mieux, comme mon ami Franck Napier qui l’a écrit. « 

Comme son nom l’indique, l’étiopathie (du grec « aitia », cause et « pathos », souffrance) est une médecine douce qui soigne la cause de la maladie pour en faire disparaître les effets.
Pour l’étiopathie, en effet, la plupart des affections dont nous souffrons (dorsalgie, lumbago, sciatique, mais aussi angine, zona, hémorroïdes, colites…) sont dues à des perturbations d’origine mécanique qui peuvent être supprimées par la seule manipulation de notre système articulaire, organique ou circulatoire.
Peu ou pas douloureuse, très efficace dans un certain nombre de cas où les solutions traditionnelles ne sont pas entièrement satisfaisantes, l’étiopathie peut vous changer la vie !
Cet ouvrage fait le point sur cette thérapie révolutionnaire qui est aussi l’héritière d’un savoir ancestral. 

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